French Blog
La Maison du Docteur Edwardes (Alfred Hitchcock, 1945) 🇫🇷
« Raconte-moi tes rêves, je te dirai qui tu es ! »… En voilà un, en tout cas, qu’on ne sera pas prêt d’oublier, tout droit sorti de l’imagination délirante de celui qui prêta au film ses talents de peintre surréaliste, ou plutôt les « monnaya » devrait-on dire, accroché à son surnom d’Avida Dollars en anagramme, j’ai nommé Salvador Dalí !
La Dame de Shanghaï (Orson Welles, 1947) 🇫🇷
On dirait une scène de bal, répétée à l’infini par un étrange jeu de miroirs. La main plaquée sur son dos nu, un cavalier entraîne sa Dame (la merveilleuse Rita Hayworth) dans le vertige d’une danse macabre. Ils ont fait semblant jusqu’au bout, mais minuit va sonner – c’est l’heure de vérité ! – et il l’empoigne.
Les Tigres Volants (David Miller, 1942) 🇫🇷
Quel drôle d’oiseau tombé du ciel, embrase la nuit de cette merveilleuse affiche ? A voir ses dents acérées et son regard de tueur, on dirait un requin fondant sur sa proie, au milieu d’étranges créatures phosphorescentes peuplant les profondeurs abyssales. Mais le spectacle se joue dans l’air : cette apparente éclosion d’une anémone de mer est bel et bien une explosion irradiant le ciel sans étoile.
Singapour (John Brahm, 1947) 🇫🇷
Sin-ga-pore… Trois syllabes qui font rêver, brodées ici dans le vaporeux drapé jaune vif d’une robe de star. Combien d’aventuriers, prêtres, escrocs, contrebandiers y sont venus se perdre –pour mieux se retrouver ? Les eaux troubles de son port aux voilures de jonques déployées, ses porteurs de palanche se frayant, cahin caha, un chemin au milieu du ballet de rickshaws, ses œillades mystérieuses cachées sous les ombrelles sont autant de lueurs trompeuses pour le voyageur.
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