French Blog
La Malle de Singapour (Tay Garnett, 1935) 🇫🇷
Hong Kong, 1935. L’infatigable Kin Lung sait garder les secrets. Docilement amarré à son port, il attend le chargement de sa nouvelle cargaison. Sur les quais, des voyageurs empressés évitent les palanches, enjambent des cages à cochons et se fraient un chemin à travers le va-et-vient désordonné des palanquins et rickshaws. Il faut avoir le pied marin dans ce premier quart d’heure de pellicule où l’on tangue avant même d’avoir embarqué… Attendez-vous ensuite au mal de mer durant ces quelque mille milles de mer agitée par un typhon, une attaque de pirates et des amours tempétueux !
Le Paradis des mauvais garçons (Josef von Sternberg et Nicholas Ray, 1952) 🇫🇷
Bienvenue à Macao, ce fascinant « Monte Carlo de l’Orient », où l’enfer du jeu se mue en paradis pour les mauvais garçons. Escrocs, fugitifs et contrebandiers y tirent le gros lot ou rentrent à sec, au gré des lancers de dés. Il faut se méfier des eaux qui dorment : ce havre « calme et accueillant » où barbotent gentiment des sampans cache aussi un autre visage, « secret et voilé » à l’intérieur des maisons de jeu, nous prévient le générique. Macao, en lettres rouges ombrées de jaune sur l’affiche a revêtu sa tenue de soirée, rivalisant d’éclat et d’élégance avec cette sirène de music-hall surgie de ses eaux troubles.
Le Drame de Shanghaï (G. W. Pabst, 1938) 🇫🇷
« Scianghai », en italien des années 30… un titre qui cingle et blesse autant qu’une queue de dragon. La victime est à terre –un ange déchu, tombé d’un ciel en proie aux flammes de l’enfer. La ville brûle et le dragon se pourlèche de sa victoire. Il surveille sa captive accrochée au regard reptilien d’un homme écorché d’une hideuse cicatrice au front.
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